Étude d’impact carbone de projet : comment la mener efficacement ?

Étude d’impact carbone de projet : comment la mener efficacement ?

L’impact climatique est aujourd’hui un enjeu incontournable dans la conduite de projets. Qu’il s’agisse de construire une zone d’activités, d’implanter un parc photovoltaïque ou de rénover un grand axe routier, les porteurs de projets sont de plus en plus tenus d’évaluer et de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de leurs projets. Cette démarche passe par la réalisation d’une étude d’impact carbone de projet.
Si cette obligation concerne aujourd’hui une grande variété de projets listés dans les annexes de l’article R122-2 du Code de l’Environnement, concentrons-nous ici sur ce qu’est une étude d’impact carbone de projet, à quoi elle sert, et comment la réaliser efficacement.

C’est quoi une étude d’impact carbone de projet ?

Une étude d’impact carbone de projet est une démarche méthodologique qui vise à quantifier les émissions de GES induites par un projet tout au long de son cycle de vie. De la phase de conception à l’extraction des matières premières et ce jusqu’à la fin de vie du projet, elle prend également en compte les gains éventuels permis par sa mise en œuvre. Elle s’inscrit dans le cadre plus large de l’évaluation environnementale réglementaire et contribue à la prise de décision en intégrant l’enjeu climatique.

Pourquoi est-ce important d’intégrer l’impact carbone dans votre étude environnementale de projet ?

Intégrer l’impact carbone dès la conception permet de mieux orienter les choix techniques, de favoriser les options les moins émissives, et d’anticiper les obligations réglementaires (loi Climat et Résilience ou encore CSR). C’est également un levier pour améliorer l’acceptabilité sociétale du projet, accélérer son instruction, attirer des investisseurs et trouver des solutions de financement.

Les cadres méthodologiques appropriés pour une étude carbone

Deux références principales structurent cette démarche :

  • En France, le guide méthodologique de l’ADEME (2022), qui précise comment intégrer les émissions GES dans une étude d’impact environnemental.
  • À l’international, la norme ISO 14064-2:2019, qui fournit les spécifications et lignes directrices pour la quantification et la déclaration des émissions de GES au niveau des projets, et leur réduction.
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Les grands principes à respecter

  • Le périmètre du projet : définir clairement les limites physiques, temporelles et fonctionnelles du projet.
  • Les scénarios comparatifs : comparer les émissions du projet avec un ou plusieurs scénarios de référence (“ne rien faire” et solutions alternatives).
  • Le cycle de vie : considérer toutes les étapes du projet : fabrication, distribution, et installation des équipements, et exploitation et fin de vie du projet.
  • La traçabilité et la transparence : documenter toutes les hypothèses, sources de données et méthodes de calcul.

Comment réaliser une étude d’impact carbone ?

Conformément au guide méthodologique de l’ADEME (2022), une étude d’impact GES s’articule en 7 étapes clés :

Étape 1 : Cadrage de l’étude

  • Définir les objectifs et les enjeux de l’étude
  • Identifier les parties prenantes concernées
  • Délimiter le périmètre temporel, spatial et fonctionnel

Étape 2 : Description de l’état initial de l’environnement

  • Fournir un état des lieux du territoire concerné par le projet, en particulier les sources actuelles d’émissions de GES
  • Identifier les interactions potentielles du projet avec les dynamiques locales d’émissions ou de puits de carbone
  • Appuyer cette analyse sur des données locales existantes, issues de diagnostics territoriaux, PCAET ou Bilans Carbone®

Étape 3 : Description des scénarios

  • Détailler le scénario de projet et les scénarios de référence (scénario de non-réalisation ou alternatives)
  • Inclure les variantes techniques pertinentes

    Étape 4 : Inventaire des émissions

    • Identifier les sources d’émissions pour chaque scénario
    • Collecter les données d’activité (quantités de matériaux, énergies, transports, etc.)
    • Utiliser des bases de données reconnues comme la Base Empreinte® ou Ecoinvent

    Étape 5 : Calcul des émissions de GES

    • Appliquer des facteurs d’émissions pour chaque flux
    • Modéliser les émissions sur l’ensemble du cycle de vie : fabrication, distribution, et installation des équipements ainsi que l’exploitation et la fin de vie du projet
    • Éventuellement, intégrer les émissions évitées si le projet permet des réductions nettes (ex : production d’électricité renouvelable d’un projet photovoltaïque, éolien ou hydraulique)

    Étape 6 : Interprétation des résultats

    • Identifier les postes les plus émetteurs
    • Comparer les scénarios en termes de performance carbone
    • Formuler un diagnostic synthétique

    Étape 7 : Recommandations et pistes d’optimisation

    • Proposer des alternatives techniques ou organisationnelles pour réduire l’impact (matériaux bas carbone, circuits courts, sobriété énergétique…)
    • Envisager des mesures de compensation en dernier recours
    effacement d'empreinte carbone

    Quels sont les bénéfices attendus d’une étude d’impact carbone de projet ?

    Obtenir une meilleure performance environnementale

    En identifiant les principaux leviers d’action, l’étude d’impact carbone permet de mettre en place des solutions pour réduire significativement les émissions du projet.

    Gagner un outil d’aide à la décision

    Elle guide les maîtres d’ouvrage vers les choix les moins émetteurs de GES. Il est toutefois important de tenir compte des autres enjeux environnementaux, techniques ou financiers.

    Contribuer à la planification territoriale

    Les études carbone permettent aux collectivités d’intégrer l’impact climatique dans leurs décisions d’aménagement, en cohérence avec les objectifs de neutralité carbone.

    L’essentiel à retenir pour mener une étude d’impact carbone de projet

    L’étude d’impact carbone d’un projet est un outil d’analyse stratégique. Au-delà d’être une conformité réglementaire, elle permet aux acteurs du territoire de concevoir des projets compatibles avec les limites planétaires et les objectifs climatiques nationaux. C’est également un levier qui permet de mettre en valeur les impacts positifs que peut générer un projet tout au long de son cycle de vie, en comparaison avec un scénario de référence.

    Vous souhaitez évaluer l’impact carbone de votre projet ?

    Avec plusieurs dizaines d’études d’empreinte carbone de projets réalisées, les experts de PINK Strategy sont là pour vous guider dans vos démarches !

    Étude d’éblouissement photovoltaïque : mon projet solaire est-il concerné ?

    Étude d’éblouissement photovoltaïque : mon projet solaire est-il concerné ?

    Lorsque l’on installe des panneaux solaires, on pense avant tout à produire de l’énergie propre et à optimiser son rendement. Mais avez-vous déjà entendu parler du risque d’éblouissement ou de réverbération ?

    Cette problématique est souvent identifiée dans les projets photovoltaïques car elle peut avoir un impact direct sur les infrastructures environnantes sensibles, comme les aérodromes ou les autoroutes.
    En effet, l’installation de modules solaires peut générer des réflexions lumineuses susceptibles de gêner des pilotes en phase d’atterrissage, des contrôleurs aériens, des automobilistes ou encore des riverains. Pour cette raison, des études d’éblouissement ont été instaurées afin d’évaluer l’impact des installations photovoltaïques sur l’environnement.

    Qu’est-ce qu’une étude d’éblouissement photovoltaïque et pourquoi est-elle importante ?

    Une étude d’éblouissement est une analyse technique qui vise à évaluer le risque de gêne des rayons lumineux réverbérés par des panneaux solaires vers leur environnement proche. Elle repose sur des simulations numériques qui prennent en compte :

    • L’orientation et l’inclinaison des panneaux
    • Les rayons émis par le soleil tout au long de l’année
    • La position des infrastructures sensibles à proximité (pistes d’atterrissage, routes, habitations, etc.)
    • L’intensité et la durée des reflets à différents moments de la journée et de l’année

    L’étude d’éblouissement est réalisée à l’aide d’outils de modélisation qui permettent de simuler la réflexion lumineuse des panneaux en fonction de leur emplacement et de l’ensoleillement.

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    Pourquoi faire une étude d’éblouissement pour panneaux solaires ?

    Les reflets des panneaux solaires, selon leur orientation, peuvent provoquer un risque de gêne visuelle significatif pour certains usagers.

    Les principales raisons qui justifient cette étude :

    • Sécurité aérienne : Les pilotes et contrôleurs aériens doivent être en mesure de voir clairement lors des phases d’atterrissage et de décollage. Un éblouissement mal évalué peut entraîner un risque d’accident.
    • Sécurité routière : Un reflet puissant sur une route peut gêner la vision des conducteurs et provoquer un accident.
    • Confort visuel des riverains : Certains habitants proches d’installations solaires peuvent être exposés à des reflets gênants.

    Qui doit demander une étude d’éblouissement solaire ?

    • La Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) et la Direction de la Circulation Aérienne Militaire (DIRCAM) : pour les projets situés près d’aérodromes, d’hélisurfaces, et de plateformes ULM .
    • Les Directions Départementales des Territoires (DDT) et les Directions Régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) : en cas de proximité avec des infrastructures routières et patrimoniales.
    • Les mairies : dans le cadre des permis de construire ou des enquêtes publiques.
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    Que dit la réglementation DGAC sur les reflets photovoltaïques ?

    Jusqu’à récemment, l’étude d’éblouissement était une exigence pour toute installation photovoltaïque située à moins de 3 km d’un aérodrome. Cependant, la dernière révision de la Note d’Information Technique (NIT) de la DGAC, publiée en octobre 2024, a supprimé cette obligation pour les aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique​.

    Pourquoi ce changement ?

    Les études réalisées ces dernières années ont montré que le risque d’éblouissement des pilotes, des contrôleurs aériens et des agents AFIS (Aerodrome Flight Information Service) était négligeable. Par conséquent, il n’est plus nécessaire d’imposer systématiquement ces études aux porteurs de projets.

    Les exceptions à connaître :

    En revanche, tous les projets ne sont pas concernés par cette simplification réglementaire !

    • Les aérodromes militaires et privés, les plateformes ULM et les hélisurfaces ne sont pas couverts par cette note et peuvent toujours exiger des études d’éblouissement​.
    • Les autorités locales (DDT, DREAL, mairies, etc.) peuvent continuer à demander des études selon la situation spécifique du projet.

    Ainsi, bien que l’obligation ait été allégée pour les projets solaires proches des aérodromes civils, il est toujours recommandé de vérifier les exigences locales avant de démarrer un projet.

    À quoi sert une étude d’éblouissement ?

    Une étude d’éblouissement joue un rôle clé dans la sécurisation d’un projet solaire. Même si elle n’est plus toujours obligatoire, elle reste un outil essentiel pour garantir la conformité aux exigences des autorités locales ou de certaines infrastructures. En identifiant les risques liés aux reflets lumineux, elle permet d’anticiper d’éventuels problèmes qui pourraient nécessiter des ajustements coûteux après l’installation des panneaux. De plus, elle constitue un argument technique solide pour rassurer les parties prenantes, qu’il s’agisse des exploitants d’aérodromes, des collectivités locales ou des riverains. En démontrant que l’éblouissement ne présente aucun danger, elle facilite l’obtention des autorisations et renforce la crédibilité du projet.

    Vous êtes concerné.e par les études d’éblouissement pour vos projets solaires ? Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus !

    Les appels d’offres disponibles avec un certificat ECS 

    Les appels d’offres disponibles avec un certificat ECS 

    Le 26 mars 2025, la Commission de régulation de l’énergie a publié le cahier des charges de l’appel d’offres pour centrales photovoltaïques installées au sol. Il concerne la période de candidature qui a eu lieu du 2 juin au 13 juin 2025. Pour y répondre, les développeurs photovoltaïques devaient notamment présenter le score ECS (Évaluation Carbone Simplifiée) calculé sous méthodologie PPE2 V1 des modules photovoltaïques qu’ils souhaitent installer.

    Les appels d’offres de la CRE : comment ça fonctionne ?

    La Commission de Régulation de l’Energie (CRE) publie régulièrement des appels d’offres pour des installations photovoltaïques pour le territoire français. Ces appels d’offres diffèrent de par la nature et la localisation des centrales photovoltaïques, ainsi que par la puissance cumulée appelée. Les développeurs photovoltaïques disposent généralement d’une fenêtre de deux semaines pour déposer un dossier de candidature. Remporter un appel d’offres permet de bénéficier d’un tarif préférentiel et garanti de rachat de l’énergie produite. Les appels d’offres de la CRE ne concernent que des installations de plus de 500kWc installés.

    Entrepôt STEF à Nevian
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    Pourquoi le certificat ECS est important dans votre démarche ?

    Pour répondre aux appels d’offres publics ainsi qu’aux guichets ouverts, les développeurs doivent présenter dans leur dossier de candidature le score ECS des modules photovoltaïques qu’ils prévoient d’utiliser. Le score ECS compte dans la note globale du dossier de candidature et donc conditionne le fait de remporter l’appel d’offres. Différentes méthodologies de calcul sont utilisées pour déterminer le score ECS : cela varie en fonction de la période et de l’appel d’offres auxquels le développeur postule.

    Les méthodologie de calcul du score ECS

    4 méthodologies principales sont considérées dans les appels d’offres publiées par la CRE : 

    • méthodologie de calcul CRE3
    • méthodologie de calcul CRE4
    • méthodologie de calcul PPE2 V1
    • méthodologie de calcul PPE2 V2

    Chaque phase de candidature a ses règles spécifiques d’application

    Pour chaque période des appels d’offres de la CRE, une seule méthodologie peut être appliquée au calcul du score ECS. Les méthodologies à utiliser sont résumées ci-dessous.

    Rapprochez-vous d’un membre de l’équipe PINK Strategy pour connaître la méthodologie de calcul à appliquer pour votre appel d’offre !

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    Pourquoi tout le monde parle de Bilan Carbone® ?

    Pourquoi tout le monde parle de Bilan Carbone® ?

    Saviez-vous que 78 % des entreprises européennes ont désormais une stratégie de réduction de leur empreinte carbone ? Dans un contexte où le changement climatique devient une préoccupation majeure, le terme “Bilan Carbone” est sur toutes les lèvres. Mais pourquoi un tel engouement ?

    Comprendre et mesurer son impact environnemental est aujourd’hui un impératif pour les entreprises, les collectivités et même les particuliers. Dans cet article, nous allons explorer ce qu’est un Bilan Carbone, pourquoi il est devenu incontournable et comment le mettre en place efficacement.

    1. Comprendre le Bilan Carbone®

    Qu’est-ce que le Bilan Carbone® ?

    Le Bilan Carbone® est une méthode développée en 2004 par l’ADEME (Agence de la transition écologique) se fondant sur celle du GHG Protocol développée en 2001. Cet outil méthodologique permet de mesurer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et d’identifier la dépendance aux énergies fossiles d’une activité, d’une organisation ou d’un produit.

    Ces méthodes permettent de prendre en compte toutes les sources d’émissions directes et indirectes liées à l’énergie, au transport, aux matières premières, ou encore aux déchets, en vue d’établir un plan d’actions de réduction de ces émissions. Elles permettent notamment de répondre aux exigences de la norme ISO 14064-1 et du Bilan GES réglementaire français.

    Cette méthode est gérée depuis 2011 par l’ABC (Association pour la transition Bas Carbone), qui assure une veille réglementaire et scientifique et met régulièrement à jour les outils méthodologiques Bilan Carbone®. Cette démarche assure aux entreprises et collectivités des outils adaptés pour piloter leur démarche de réduction des émissions de carbone.

    Pourquoi est-il essentiel aujourd’hui ?

    Face aux enjeux du réchauffement climatique, la réglementation se durcit et les consommateurs exigent davantage de transparence. Le dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) souligne l’urgence d’agir pour limiter le réchauffement à 1,5°C, et insiste sur le rôle crucial des entreprises et des organisations dans la réduction des émissions de GES. Réaliser un Bilan Carbone® permet de mieux comprendre son impact écologique et d’identifier des leviers d’amélioration concrets.

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    2. L’importance du Bilan Carbone® aujourd’hui

    Un impératif réglementaire

    Avec des réglementations comme la loi sur le devoir de vigilance ou encore le reporting extra-financier pour les grandes entreprises, le Bilan Carbone® devient un passage obligé. En France, certaines entreprises sont déjà tenues de le réaliser et de mettre en place des actions de réduction.

    Un atout stratégique pour les entreprises

    Faire un Bilan Carbone® ne se limite pas à une simple contrainte légale. C’est aussi un levier puissant pour :

    • Réduire les coûts en optimisant la consommation énergétique.

       

    • Améliorer l’image de marque en démontrant un engagement écologique.

       

    • Anticiper les futures réglementations environnementales.

       

    Une demande croissante des consommateurs et des professionnels

    Les consommateurs sont de plus en plus attentifs à l’impact écologique des produits et services qu’ils achètent. Un Bilan Carbone® bien maîtrisé permet de proposer des offres plus respectueuses de l’environnement et donc plus attractives.

    De même, les professionnels, partenaires et investisseurs attendent des entreprises qu’elles adoptent des pratiques responsables et transparentes en matière d’empreinte carbone. Une démarche structurée de réduction des émissions devient ainsi un critère de sélection important dans les relations commerciales et financières.

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    4. Quels bénéfices attendre d’un Bilan Carbone® ?

    Réduction des coûts opérationnels

    Optimiser la consommation énergétique et les processus de production peut générer des économies substantielles.

    Avantages concurrentiels

    Un engagement clair et mesurable en faveur du climat est un véritable argument de différenciation sur le marché.

    Meilleure conformité réglementaire

    Se préparer dès maintenant aux futures obligations légales, telles que la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), permet d’éviter des sanctions et d’anticiper les évolutions du marché.

    Conclusion

    Le Bilan Carbone® est bien plus qu’un simple outil de mesure : c’est un levier stratégique pour toute entreprise ou organisation soucieuse de son impact environnemental. Au-delà des obligations légales, il s’impose comme un moyen efficace d’optimiser les coûts, d’améliorer son image et de répondre aux attentes des consommateurs.

    Et vous, avez-vous déjà envisagé de réaliser un Bilan Carbone® pour votre activité ? Contactez-nous via le formulaire ci-dessous pour être accompagné !

    3. Comment réaliser un Bilan Carbone® efficace ?

    Étape 1 : Cadrer le périmètre d’étude et sensibiliser les équipes

    Avant même de commencer le Bilan Carbone®, il est essentiel d’impliquer l’ensemble des parties prenantes de l’organisation. Cette étape permet de sensibiliser les équipes aux enjeux du carbone, de définir les objectifs du bilan et d’identifier les ressources nécessaires. Un bon cadrage garantit une démarche efficace et cohérente avec la stratégie globale de l’entreprise.

    Étape 2 : Collecter les données

    Rassemblez toutes les informations sur vos consommations énergétiques, vos déplacements, vos achats, votre production et vos déchets. Plus les données sont précises, plus l’analyse sera fiable.

    Étape 3 : Utiliser une méthodologie de calcul reconnue

    Des outils comme le GHG Protocol ou la méthode Bilan Carbone® de l’ADEME permettent d’analyser les émissions selon trois scopes :

    • Scope 1 : Émissions directes (ex. : combustion de carburant, production de chaleur…) 
    • Scope 2 : Émissions indirectes liées à l’énergie consommée. 
    • Scope 3 : Émissions indirectes en amont et en aval (ex. : transport des marchandises, cycle de vie des produits…)

    Étape 4 : Identifier les objectifs et leviers de réduction

    Une fois le diagnostic posé, il faut établir un plan d’action pour réduire les émissions. Cela peut inclure :

    • L’adoption d’objectifs de réduction validés par la SBTi (Science Based Targets initiative), une référence en matière de trajectoire climatique alignée sur l’Accord de Paris.

       

    • L’optimisation énergétique des bâtiments.

       

    • Le passage aux énergies renouvelables.

       

    • La réduction des déplacements professionnels et la promotion du télétravail.

       

    • L’éco-conception des produits.

    Étape 5 : Mettre en place un suivi

    La réduction des émissions est un processus d’amélioration continue. Il est essentiel de suivre régulièrement les progrès et d’ajuster les actions en conséquence. La méthode ACT (Accelerate Climate Transition) est une approche reconnue pour évaluer la transition des entreprises vers une économie bas carbone et structurer une démarche de suivi efficace.

    Étape 6 : Déclarer ses résultats et sa stratégie

    Communiquer sur son Bilan Carbone est essentiel pour assurer la transparence et démontrer son engagement en faveur de la transition écologique. Plusieurs organismes permettent de déclarer ses résultats et d’évaluer sa stratégie bas carbone :

    • Bilan GES ADEME : Site officiel en France pour déclarer son empreinte carbone.
    • SBTi (Science Based Targets initiative) : Possibilité de s’engager publiquement sur les objectifs de réduction fixés en accord avec les recommandations scientifiques.
    • CDP (Carbon Disclosure Project) : Plateforme internationale de reporting sur l’empreinte carbone des entreprises.
    • WBA (World Benchmarking Alliance) : Classement des entreprises en fonction de leur engagement en faveur du développement durable.

    Étape 7 : Se faire évaluer

    Une relecture critique par un tiers certifié garantit la qualité et la crédibilité du Bilan Carbone®. Il est recommandé de passer par des organismes spécialisés tels que :

    • ACT Évaluation : Évalue la stratégie de transition climatique des entreprises.
    • Vérification Afnor : Certification des données et des engagements environnementaux.
        Transition énergétique et environnementale : Pink Strategy guide votre entreprise vers un avenir durable

        Transition énergétique et environnementale : Pink Strategy guide votre entreprise vers un avenir durable

        Face aux défis environnementaux et à l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les entreprises et collectivités doivent s’engager dans une transition énergétique ambitieuse. Pink Strategy offre un accompagnement personnalisé pour transformer ces enjeux en opportunités tout en assurant rentabilité et efficacité.

        Comprendre les freins des entreprises

        Malgré l’importance de la transition énergétique, de nombreuses organisations peinent à franchir le pas. Elles se heurtent à plusieurs obstacles, notamment un manque de compréhension des solutions disponibles, qui rend difficile l’élaboration d’une stratégie claire. La diversité des options, comme la production locale d’énergie renouvelable, le stockage, ou encore la performance énergétique, complique encore la tâche. Par ailleurs, les coûts initiaux sont souvent perçus comme prohibitifs, et la complexité des démarches réglementaires en constante évolution freine les décisions. Sans expertise spécifique, certaines entreprises investissent dans des solutions mal adaptées, ce qui engendre des surcoûts et des retours sur investissement décevants. Ces difficultés, associées à une incertitude persistante face aux réglementations, ralentissent l’action malgré les pressions croissantes des enjeux climatiques.

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        Une approche sur mesure pour une transition maîtrisée

        Pink Strategy propose un accompagnement complet pour guider les entreprises et collectivités dans leur transition énergétique. Cette démarche commence par une analyse approfondie des besoins spécifiques. Elle est suivie de la projection des besoins dans le temps  et la prise en compte de la résilience. Ces étapes permettent la mise en place de plans d’actions concrets pour réduire l’empreinte carbone, optimiser les consommations énergétiques et garantir la conformité réglementaire. Les interventions couvrent des domaines variés, tels que l’intégration des énergies renouvelables, la décarbonation industrielle et la gestion durable des ressources comme l’eau et les déchets. En parallèle, Pink Strategy intègre les principes de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), répondant ainsi aux attentes croissantes en matière d’environnement, tout en facilitant une transition fluide.

        Transformer les défis en opportunités durables

        Grâce à un accompagnement stratégique et personnalisé, Pink Strategy aide ses clients à franchir les différentes étapes de leur transformation. Les résultats sont multiples : des économies financières durables, une conformité aux réglementations et une valorisation de l’image de l’entreprise à travers des pratiques responsables. Alors, pourquoi ne pas saisir ces défis environnementaux pour en faire un levier de performance et de durabilité ?

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        Une équipe d’experts pour concrétiser vos ambitions durables

        L’équipe de Pink Strategy se distingue par son expertise, sa passion et son engagement en faveur de la transition énergétique et environnementale. Créée en 2020 en tant que filiale du Groupe Solstyce, partenaire de la transition énergétique depuis 2008, Pink Strategy s’appuie sur plus de 10 ans d’expérience dans le conseil carbone, avec plusieurs centaines d’études environnementales réalisées à travers le monde, notamment en Europe, en Asie et en Amérique.

        Composée de professionnels hautement qualifiés et issus de domaines complémentaires, l’équipe excelle dans des domaines tels que les bilans carbone, les analyses de cycle de vie, la décarbonation industrielle et la gestion durable des ressources. Leur approche méthodologique éprouvée permet d’analyser en profondeur les enjeux de leurs clients, d’élaborer des plans d’action concrets et d’accompagner les entreprises et collectivités dans leurs projets. Qu’il s’agisse de piloter des projets complexes, d’animer des ateliers de sensibilisation à la RSE ou d’assurer la certification de produits et infrastructures, l’équipe de Pink Strategy allie pragmatisme et vision stratégique. Leur objectif : transformer chaque défi environnemental en opportunité de performance durable et rentable.

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